top of page
  • Photo du rédacteurCharlotte Koot

Témoignage de Sophie

Sophie nous partage son chemin pour devenir maman. Elle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques et a du passer par la stimulation ovarienne pour tomber enceinte.


 

"On décide de se lancer dans le projet merveilleux qu'est d'être parents, en février 2015. Après quelques mois d’attente, je décide d'aller consulter mon gynécologue à l’hôpital. Un nouveau jeune, moi pas très à l’aise car jamais eu vraiment l’habitude d’aller chez un gynéco. Après ça passe vue le nombre de fois où on y retourne.

Première visite, mon gynéco me dit qu’il a des doutes sur le fait que j’ovule, vu mes antécédents et mon examen gynécologique. Le protocole voudrait qu’il me fasse encore attendre, car il faut attendre 1 an pour consulter la PMA. Mais vu ses doutes, il me fait passe une prise de sang au quatorzième jours de mon cycle et là effectivement je n’ovule pas. Direction la PMA et les examens à la chaîne.

Tous mes examens sont bons mais j’ai des ovaires polykystiques, d’où mes problèmes pour concevoir. Du côté de mon compagnon, rien à signaler. Du coup, la personne en charge de moi en PMA m’explique les différents scénarios.

1 : une stimulation ovarienne par médicament. Prise d’hormones spécifiques pour que mon ovule arrive à maturation puis injection pour déclencher l’ovulation, 3 essais possibles 2 : insémination

Dans mon cas, la stimulation a été suffisante.

Donc premiers mois, médicaments + échographie pour savoir exactement quand faire la piqûre pour déclencher l’ovulation. 1 échographie tous les 2 jours à partir du dixième jour du cycle.

Psychologiquement, on en prend un coup. Les hormones vous font avoir des sautes d’humeur, un jour bien, le lendemain juste envie d’envoyer tout valser et ça dès le premier mois.

Un petit arrêt car le contre PMA est fermé, puis on recommence.


Même procédé mêmes montagnes russes avec les hormones, en pire encore pour ma part et là on a juste envie que ça marche car j’ai peur de l’insémination, peur de ne pas suivre psychologiquement et pourtant en temps normal, je suis très optimiste et joyeuse, mais là, plus du tout. Puis on retourne faire une écho et là miracle un ovule assez gros donc on déclenche.


Piqûre le dimanche. Une infirmière vient le matin me la faire et me rappelle que j’ai entre 48 h et 72 h pour que ça fonctionne. Là on se sent obligés, même pour monsieur ce n’est plus du tout par plaisir ni envie mais une obligation.


Pour notre bonheur, ça a fonctionné, il nous aura fallu que 2 traitements et 20 mois d’essai pour avoir un beau bébé en 2017 et je reste admirative de toutes ces femmes qui restent des années en PMA.


Dans mon cas, j’ai été bien écoutée en entourée par l’équipe du centre PMA et par mon gynécologue qui m’a bien aiguillée et suivie après pendant ma grossesse. Leur gentillesse est exemplaire, elles ne sont jamais pressées, nous expliquent tout bien et surtout nous déculpabilisent beaucoup car c’est un sentiment très frustrant quand on n’arrive pas à donner la vie. Voilà mon petit parcours dans cette grande aventure qu’est la vie."


 

Merci à Sophie d'avoir accepté de partager avec nous son témoignage et quel bonheur de lire qu'elle est maman.

Vous n'êtes pas seul.e! Je vous souhaite de tout mon cœur que votre bébé miracle s'installe bientôt!


Si vous souhaitez devenir actrice de votre fertilité, je vous invite à cliquer ici.

Si vous aussi vous souhaitez partager votre parcours, n'hésitez pas à me contacter via la rubrique contact.

0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page